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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 10:15

Les-poetes-morts.jpg Jan Y., poète ayant voué toute sa vie à la poésie, a accepté la mort dans l'âme d'écrire un roman policier à la demande de son éditeur. Juste avant qu'il ne le termine, il est retrouvé pendu dans la cabine de son bateau, ancré dans le port d'Helsingborg. Un crime maquillé en suicide. Qui l'a tué ? Un proche (son ami auteur de polars, son père qui l'a toujours détesté ?) ou le tueur à gage d'un des capitalistes véreux épinglé dans son polar ? C'est le commissaire maritime Barck, lui-même poète à ses heures, qui est chargé de l'enquête. Le manuscrit inachevé du poète, décrypté par le policier, est peuplé de personnages empruntés au « réel ». Les états d'âme de l'éditeur Petersen renvoient aux tumultueuses mutations de l'industrie du livre.

Il n'est pas impossible de deviner qui est l'assassin… Mais on est bluffé par la qualité du roman, l'élégance du style, la beauté des poèmes, la subtilité des personnages, aussi bien retors et qu’attachants. C’est surtout un manifeste en faveur de la beauté du verbe. On peut bien pervertir ou tuer les poètes, la poésie, elle, ne meurt pas.
 Roman policier
Note :  4/5 voire 5/5
Emmanuelle Liégey - lectrice

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 14:41

 Le-cercle.jpg

 

 

 

Marsac, petite ville du sud- ouest, une professeur de l’université locale est retrouvée assassinée dans sa baignoire. Hugo, un de ses étudiants , est assis, prostré, sur le bord de sa piscine. C’est bien sûr le premier suspect. 

Marianne, sa mère, demande au commandant Martin Servaz, son ancien amant, de prouver l’innocence de son fils.

Un éleveur de chiens, petit dealer, est dévoré par ses animaux ; des étudiants se retrouvent pour d’étranges réunions, la fille du commandant elle-même est menacée.

Parallèlement, une femme est enfermée et sert de jouet à un homme mystérieux. Il faudra attendre le dénouement pour savoir qui elle est.

 Martin Servaz va replonger dans ses pires cauchemars et retrouver le sérial killer de son précédent roman « Glacé ».

Un petit peu moins percutant que « Glacé, ce roman se lit très agréablement.

 

Genre : roman policier


Public : adulte


Note :  4/5

 

Danielle- médiathèque de Saint Germain de la Grange

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:37

murmure-de-l-ogre-copie-1.jpgNice 1922, 2 prostituées sont retrouvées assassinées dans d’étranges circonstances , leurs corps recouverts de symboles étranges. Ce sont ensuite des enfants qui disparaissent et que l’on retrouve assassinés dans des mises en scène macabres.

Le commissaire Louis Forestier fait appel à son ami Frédéric Berthellon, spécialiste des maladies mentales à l’hôpital Sainte Anne pour l’aider à démasquer celui que les médias ont baptisé « l’ogre ». Ils seront épaulés par Raphaël Mathesson, érudit millionnaire. Ils vont découvrir que le tueur s’inspire des récits d’ l’antiquité sur la descente des mortels aux enfers.

Le récit est bien mené, l’écriture agréable. On découvre le Nice de l’époque avec ses quartiers sordides et ses villas luxueuses ; les débuts des Brigades mobiles crées par Clémenceau et les balbutiements des découvertes de l’identité judiciaire.

 

Genre : roman policier


Public concerné : adulte


Note  : 4/5


Danielle-médiathèque de St Germain de la Grange 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 09:58
Ligne 6 du métro de New York, l’ancien de la police militaire, Jack Reacher remarque tout de suite qu’il n’y a que cinq passagers dans son wagon et que le cinquième, une femme, a tout du terroriste prêt à se faire sauter pour Allah. Jack Reacher s’approche d’elle et
en est encore à s’interroger lorsque la femme se suicide sous ses yeux.
Aussitôt déclenchée, l’enquête fait apparaître qu’il s’est passé quelque chose entre la passagère et Reacher. Et ce quelque chose, tout le monde veut l’avoir : Al-Qaida, la police de New York, la Cia, le FBI, l’espionnage russe, un sénateur encombrant pour bien des gens et même certains combattants afghans.
Bon roman policier : on est tout de suite dans le bain et on se demande où Lee Child va nous emmener, en tout cas, dans un monde pas très "clean" où l'on a bien du mal à discerner les bons et les méchants.Une vraie réussite.


Note : 4/5


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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 10:00

Mamie Hélène est une paisible retraitée, veuve depuis une année qui fait et livre des gâteaux dans les environs de son village normand. Un jour, en allant en apporter un chez ses voisins, les Devauchelle, elle est témoin de l'assassinat de toute la famille (sauf Gaëtane, la petite fille handicapée mentale et Adrianus le chien). Apeurée à l'idée d'être un témoin gênant, donc éliminable, elle met en sécurité la petite et le chien et s'enfuit. Dès lors, Mamie Hélène va se transformer, ou plus exactement, retrouver ses vieux réflexes, recherchée très activement qu'elle est par divers clans.

Soudain c’est un enchainement de courses-poursuites, de morts.

Très bien, on ne lâche plus le livre.


Roman policier pour  adultes


Note : 4/5


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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 15:35

Coupable-passion.jpg  

 

Ce roman policier s’inspire d’un fait réel survenu en 1927 à New York.

Ruth est l’épouse du directeur artistique du magazine « Motor Boating », Albert Snyder. Elle a rencontré son époux à l’âge de 19 ans. Au début, elle pense avoir trouvé le grand amour, cet homme plus âgé qu’elle de 13 ans lui offre une vie luxueuse mais un amour plus paternel que passionnel et très vite elle réalise qu’il ne cesse d’aimer sa première femme décédée d’une pneumonie. Au grès des jours qui s’écoulent, elle s’ennuie et se sent seule. Son mari n’est pas un homme attentionné. Ruth pour se divertir profite de sa beauté et entretien des relations hors conjugales. Albert est au courant mais le couple s’autorise une grande liberté. De plus, il reconnaît qu’elle s’occupe parfaitement de la maison et de leur petite fille.

Un jour, Ruth rencontre Judd Gray un représentant en lingerie chez Benjamin et  Johnes.

Ils s’aiment passionnément. Ruth ne supporte plus son époux désobligeant avec elle et qui n’a de cesse de la rabaisser. Après une assurance vie contractée au nom de son époux, elle envisage de le supprimer. Elle essaie plusieurs fois de l’empoisonner en vain. Désespérée de ne pouvoir parvenir à ses fins, elle demande l’aide de son amant. Judd accepte par amour mais sera- t- il capable de passer réellement à l’acte afin d’honorer sa promesse ?

 

Ce fait divers est la source d’inspiration pour les auteurs et cinéastes. Billy Wilder réalisa un film noir sur ce sujet intitulé « Double Indemnity » (assurance sur la mort) en 1944.

C’est aussi le réalisateur de « Seven Year itch » sorti en 1955 où l’on voit la jupe de Marilyn Monroe soulevée par le souffle d’une bouche d’aération.

 

 Malgré un sujet dument exploité, l’auteur nous transporte par de fines descriptions au cœur de l’histoire dans la passion de ses personnages jusqu’à la dernière ligne !

 

 

Genre : Roman policier


Public : Adulte


Note : 4/5

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 09:07

Quelque-chose-dans-la-nuit.jpg

 

 

 

Bruce Springsteen est une grande star de rock depuis 1973. Ses concerts rassemblent une foule d’admirateurs et sont de grands succès. Certains fans ressentent le besoin d’être présents à chaque représentation. Ils viennent de milieux différents et se retrouvent régulièrement. Ainsi se tissent des liens et parfois des groupes d’amis se constituent. Dans cette intrigue policière nous pénétrons dans l’univers d’un des groupes de fans français. Les différents chapitres évoquent la tournée du « Magic Tour » mais celle-ci est ponctuée d’événements tragiques. L’une des fans, Isabelle est retrouvée inerte sur le macadam. S’est-elle jetée sciemment du 8è étage de l’hôtel où elle séjournait ou quelqu’un l’aurait-il poussée? En effet, très vite une série de meurtres s’enchaînent et les suspicions s’installent entre les amis. Deux frères membres du groupe mais aussi de la police tentent de retrouver le meurtrier.

 

Le lecteur suspecte plusieurs personnages tout au long de l’histoire mais la chute est rapide et dès lors que le nom du meurtrier est connu du lecteur tout s’enchaîne un peu trop rapidement et peut être un peu trop facilement.


 

Genre : Roman policier


Public : Adulte


Note : 2/5

 

Elody - bibliothèque de Beynes

 

 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 11:12

 Nickel-blues.jpg

« Y a des spaghettis dans tes godasses ! » : première phrase du roman qui laisse présager un univers déstructuré. En effet, alors que les parents sont en camping avec la grand- mère, Ralph et Tony profitent pleinement de leur premier été  passé seuls chez eux. Au petit matin, après une soirée bien arrosée, la maison se trouve dans un état lamentable. Les garçons refusent de se soumettre au nettoyage et entreprennent de kidnapper une riche ménagère dont l’intérieur est parfaitement tenu afin d’accomplir cette redoutable besogne.

Leur plan se déroule à merveille : tout est « nickel » pour le retour des parents.

Afin de s’enrichir, les frères cachent la femme dans le grenier d’une maison de chasseur délaissée et réclament une rançon à l’époux. Mais les adolescents ont commis une erreur de jugement. Cette femme prénommée Rita n’est pas la propriétaire de la maison. C’est une gardienne, de surcroit malheureuse qui vit avec un homme par contrainte et qu’elle ne chérit pas. Leur relation est brutale et sans amour.

Ainsi, le moment de l’échange  ne se déroule pas comme prévu. Tony est rudement  assommé par l’homme qui prend la fuite sans même tenter de récupérer sa femme.

A partir de cet instant, l’univers -déjà perturbé- des deux garçons bascule du grotesque et sordide au tragique. 

Malicieux et rusés, ils ont tentés d'être, mais c'est stupéfaits et effrayés qu'ils se trouvent traqués par un individu bien plus troublé psychologiquement qu’eux et bien plus fort.

Les garçons comprennent trop tard leur méprise. Ils se lient à Rita qu’ils ne considèrent plus comme un otage mais comme alliée et tentent d’échapper ensemble à la cruelle vengeance de l’époux.

 

Le lecteur est directement immergé dans le monde assez chambardé de ces adolescents dont le vocabulaire et la façon d'agir sont négligés.

L’effroyable sort qui s’abat sur les garçons peut être interprété comme une leçon que la vie leur admoneste. En effet, ils se rendent compte de la fragilité de la vie et de l’importance de l’amour. 

 

 

Genre : Roman policier


Public : Adulte


Note : 3/5

 

Elody -  Bibliothèque de Beynes.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 11:06

Une jeune fille de quatorze ans boit avec son copain. Son père la retrouve et fâché par son comportement la ramène à la maison. Mais le lendemain, à son réveil, il n’y a plus personne, ni son père, ni sa mère ni son frère. A–t-elle été abandonnée pour sa mauvaise conduite ? Cynthia vingt cinq ans plus tard, mère de famille à son tour, n’a rien appris sur la disparition de sa famille, mais un coup de fil ambigu refait surgir le passé.

Ce thriller est à rebondissements permanents. Le livre est prenant dès les premières pages. Cynthia doute, espère et nous transporte  dans cette recherche éperdue de son passé. Finalement pourquoi cette histoire ne pourrait-elle pas être la nôtre ?

Linwood Barclay journaliste de la vie quotidienne dépeint ses personnages de façon très juste. Un professeur en écriture créative, un proviseur en attente de la retraite, des enfants perdus dans une école inadaptée et des professeurs démunis. Une histoire qui ne laisse pas indifférent.

Genre : thriller
Public concerné : Adultes
Note : 4/5
Catherine  - Médiathèque de Jouars-Pontchartrain
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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 11:56

Fletrisssure.jpg

 

 

 La marque indélébile du groupe sanguin est présente sur l’avant-bras gauche de David Goldberg, vieil homme respecté et influent de la société allemande qui est retrouvé mort assassiné à son domicile. Cette marque était propre aux membres de la Waffen SS. David Goldberg était pourtant rescapé de la Shoah et avait fui l’Allemagne pour les Etats-Unis. Puis, à sa retraite, il était retourné s’établir à Frankfort.
Les chiffres 1-6-1-4-5 sont écrits sur le mur av ec le sang de la victime et la scène est d’une cruauté effroyable. Des meurtres tous aussi barbares les uns que les autres se suivent et beaucoup de victimes sont âgées. Existe-t-il un lien entre elles ?


Les détectives Olivier Von Bodenstein et Pia Kirchhoff de la Kripo de Hofheim prennent l’enquête en main.
En bref un premier meurtre qui a toutes les apparences du crime antisémite mais qui va se révéler tout autre. La tension est palpable dans tout le roman, on est sur le qui vive jusqu'au dénouement. Des indices distillés au compte-goutte, le moindre fait a son importance. Résultat : difficile de lâcher le livre avant l'apothéose finale !

Excellent roman, pour un premier roman traduit d’un auteur à succès allemand.


Adultes 4/5

 

Emmanuelle - lectrice

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