A
B
B.a.- ba la vie sans savoir lire
C
Le capitaine Bimse et le gogguelet
Comment bien laver son mammouth laineux
D
E
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Frida et Diego au pays des squelettes
G
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I
Il ne fait jamais noir en ville
J
L
M
The mighty Millborough, contes d'un homme de goût
N
P
Les Plus belles mains de Delhi
Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers
Le premier défi de Mathieu Hidalf
Les pubs que vous ne verrez plus jamais
Q
Qui écrira notre histoire : archives
secrètes du ghetto de Varsovie
R
S
Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
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La vengeance de Cornebidouille
La vérité sur l'affaire Harry Québert
A
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Besson, Philippe
C
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Hansen, Ron
I
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Kiner, Alice
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Nesbo, Jo
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Dans les années 1950, en Sardaigne, Tzia Bonaria, une couturière, accueille chez elle Maria et lui apprend le métier. Très vite Maria est intriguée par cette vieille femme qui s'absente la nuit. Tout le village est au courant que Tzia abrège la vie des mourants mais pour Maria c'est un choc.
Une belle histoire délicate et réaliste sur la vie et la mort. Une écriture très sobre, tout en nuances, qui nous transporte dans la Sardaigne des années 50. On est avec ces villageois, sur le pas de leur porte ou éclairés à la bougie.
Coup de coeur
Emmanuelle - lectrice
Rachel Morse, onze ans, fille d’une mère danoise et d’un père G I noir américain voit sa vie basculer à la suite d’un drame dont elle est la seule survivante. Elle perd sa famille. Rachel se retrouve chez sa grand-mère paternelle où elle découvre la difficulté d’être métisse et grâce à Brick un jeune voisin qui a assisté à sa chute, Rachel va pouvoir se libérer des cauchemars qui l’angoissnt depuis cette tragédie.
Heidi W.Durrow est la fille d’une immigrée danoise et d’un pilote Afro-Américain de l’Air Force. Elle a 42 ans, et vit à New York. Elle est aujourd’hui directrice de festivals culturels .La fille tombait du ciel est son premier roman Elle a reçu le prix Barbara Kingsolver Bellwether en 2008.
David a quarante- quatre ans ; il est enseignant, il est marié à Lydia depuis neuf ans ; ils n’ont toujours pas d’enfants. Il loue un atelier où il peint pour échapper à la routine. « Toute ma vie, j’ai ressenti le besoin de posséder un espace privé, inviolable, où personne ne pourrait entrer….
J’avais seulement besoin d’un espace physique et émotionnel qui me fût propre, et inaccessible au reste du monde… Renoncer au Cottage aurait été une mort prématurée. »
Il ouvre la porte bleue sur l’espace de ses rêves.
L’auteur cite KUNDERA :
« …Cela doit être… »
« … Cela pourrait être aussi autre chose… »
Ses rêves ouvrent la porte de ses aspirations. La porte jaune ponctue le roman comme un couperet et donne une sensation d’inachèvement qui laisse le lecteur en suspend : la porte jaune le ramène-t-il à la réalité ? David fera-t-il le bon choix : vivre ses rêves ou s’accommoder d’une vie en toute sécurité ?
Ce roman se lit rapidement mais la fin brutale donnée par la dernière phrase du roman est désagréable.
Note : 2/5
Liliane - lectrice
« Quelques traits faits il ya 30 000 ans, en une heure, peuvent totalement chambouler nos constructions intellectuelles contemporaines. » Bienvenue dans le « grotte book » de ces 6 auteurs de bande-dessinée, partis à la découverte des premiers dessinateurs de l’humanité. Confrontation, admiration, imagination, magie et reflet…Autant de sensations ressenties par ces hommes du 21ème face à « l’image comme une petite éternité contre la mort ».
Ce livre est une invitation à passer à travers le miroir du temps. Il est une autre approche de l’art rupestre que celle des livres d’art : non pas didactique, mais sensible et sensitive, avec nos mots à nous. On prend conscience de la modernité de ces peintures ancestrales, et notre regard, si blasé d’images et de visuels, renaît grâce à ces peintures hors du temps. Merci à ces dessinateurs de nous donner en partage leurs sensations et leurs incertitudes Magnifique.
Marie-Astrid - médiathèque de Villiers Saint Frédéric
Ces vies ne sont pas banales. Les couleurs de la couverture traduisent les couleurs de l’Afrique de l’Apartheid : le blanc « plus blanc que blanc », le noir et le métissage.
Marion a des yeux couleur d’opale, une peau de lait et de longs cheveux clairs. Elle est directrice d’une agence de voyage et vit dans un quartier luxueux du Cap. Elle vit dans la certitude jusqu’au jour où « en première page du journal, il y a une grande photo couleur d’une jeune femme… Il y a quelque chose de frappant dans ce visage… Ce regard lui souffle l’ordre de se souvenir….Le fantôme du passé hante ce regard… »
Ce roman est intense, il traduit les errements et la colère de Marion à la recherche de sa couleur, de son identité, à la découverte de la jeunesse de ses parents et de ses proches. Quelques mots en afrikaner apparaissent dans l’écriture sans interrompre la lecture ; on peut se référer au glossaire, ils seront mémorisés au fil des pages.
Note : 5/5 (Coup de coeur)
Liliane - lectrice
Théo, 8 ans doit faire un arbre généalogique pour l’école. Sa maman va devoir fouiller dans le passé de ses ancêtres. Et nous voilà repartis un siècle plus tôt sur les traces de l’arrière grand-mère de la maman de Théo : Amalia Albanesi, depuis sa jeunesse à Tornavelo (où la terre est rouge et s’insinue partout…), près de Bari dans la région des Pouilles en Italie, jusqu’à sa vie de femme.
A travers ce personnage fantasque plein d’imagination et de fantaisie, à forte personnalité, (sa famille terrienne ne comprend pas du tout cette petite fille rêveuse que l’on considère comme un peu folle), on voyage entre l’Italie , la Turquie, le Liban…
Ce livre m’a rappelé l’ambiance des romans de Milena Agus, mais avec un style plus journalistique. Il manque à mon goût, ce côté romanesque qui nous embarque, mais je me suis quand même laissée entraînée dans ce voyage aux côtés d’Amalia Albanesi et plusieurs semaines après, j’y retourne avec plaisir.
Sylvie Tanette signe là son premier roman et je suis curieuse de lire les suivants.
Genre : Roman adultes
Note : 4/5
Dans ce recueil de neuf nouvelles, Franz BARTELT porte attention aux êtres et à leurs souffrances.
François Boadec vit en marge du village : isolé, il n’est pas intégré non plus. Il invite les villageois à rendre un dernier hommage à son frère disparu. Gardin se croyait mort, ainsi que son entourage. Sylvie Nourdier, dès sa naissance, se voit attribuer un visage de vicieuse. Vincent Hulot, un romancier incite sa femme à participer à un club échangiste pour soutenir son inspiration. Mamoh Grelock est un artiste moderne voué à l’art. La vénus de Bongo, statue africaine mobilisera un village. L’amitié est- elle un puits sans fin pour Mouillu et son ami Fernand ? Ben rencontre une femme sous de bons auspices. La chance tournera-t-elle ? Gérard Bouillot et Françoise s’évertuent à construire le parfait amour, leur grande entreprise.
Le lecteur se surprendra à rire en parcourant ces nouvelles. Même si parfois, certaines frisent l’amertume, elles se lisent avec plaisir. La dernière nouvelle est plutôt fade.
Genres : nouvelles
Note : 5/5 (Coup de coeur)
Elizabeth Costello, Australienne, est écrivain. A 66 ans, en 1995, elle reçoit un des prix les plus importants aux Etats- Unis, réservé à un écrivain de réputation mondiale. Puis elle parcourt le monde où d’interviews en discours ou en conférences, elle parle du réalisme en littérature, de l’avenir du roman, du roman en Afrique, de la responsabilité des écrivains racontant « le mal » et de la vie des animaux.
Elizabeth Costello est le titre de la couverture ; à l’intérieur, « huit leçons » est le titre original.
Voilà un livre surprenant qui ne se lit pas qu’une seule fois. L’écriture est accessible. C’est plutôt un roman d’idées.
Genre : roman
Note : 4/5